## Contexte et enjeux du cacao en Côte d'Ivoire La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. Chaque année, une portion importante de sa production de fèves s'échappe vers la contrebande. Ce phénomène cache un réseau complexe de trafiquants opérant sous une forte opacité. ## Silence et peur autour du trafic de cacao Les habitants des zones concernées refusent souvent de parler aux journalistes ou enquêteurs. Comme le souligne un témoin : > « Personne ne vous parlera ici, les gens ont trop peur ». Cette crainte est alimentée par la puissance et la violence des réseaux de trafic, qui intimidant les populations locales afin de protéger leurs opérations illicites. ## Mode opératoire des trafiquants Les trafiquants exploitent la porosité des frontières et la faiblesse du contrôle étatique. Ils utilisent des stratégies sophistiquées pour écouler le cacao clandestin vers des marchés parallèles, privant l'État de revenus importants. ## Conséquences économiques et sociales Ce trafic impacte fortement l'économie ivoirienne, notamment par la perte de recettes fiscales et la déstabilisation de la filière officielle du cacao. Par ailleurs, il engendre des tensions sociales et une insécurité croissante dans les régions productrices. ## Témoignages et réalité du terrain Des acteurs locaux décrivent un climat de méfiance où l'omerta règne, rendant toute enquête difficile. Le trafic de cacao apparaît ainsi comme un enjeu majeur pour la souveraineté économique et la sécurité en Côte d'Ivoire. > « Personne ne vous parlera ici, les gens ont trop peur » — citation phare évoquant l'atmosphère d'intimidation autour du trafic. *** En résumé, la peur généralisée empêche toute libre parole sur la contrebande de cacao en Côte d'Ivoire, soulignant un défi crucial pour l'économie et la sécurité du pays, bridée par des réseaux puissants et invisibles.

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Les Echos — 2025-11-27